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La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 236, p. 1 - Éditorial
DOI: 10.1051/larsg/2009005

Editorial

Ploutocratie et/ou Ochlocratie ?

Philippe Naszályi
directeur de la RSG


Publié en ligne le 29 mai 2009


Le deuxième numéro de 2009 est consacré à la Finance qui constitue bien un enjeu permanent pour les gestionnaires qui se penchent avec acuité sur le fonctionnement des organisations. Après avoir rappelé que le droit des sociétés de capitaux s’est imposé abusivement dans le monde économique comme LE droit des entreprises qui lui, n’existe pas en tant que tel, en droit français, Philippe Naszalyi, y voit l’une des origines des déviances qui ont frappé les démocraties et fait naître la crise. Les Etats-Unis, avec le système Bush-Cheney, tout comme le Royaume uni, sont aux mains des ploutocrates, à cause des liens incestueux entre politiques et propriétaires des sociétés de capitaux. L’Europe, par le biais de la Commission européenne (Barroso), n’est pas très éloignée de cette dérive qui frappe déjà l’Italie. La France, en revanche, semble plutôt être frappée par cette autre dérive qu’est l’ochlocratie. Pour y remédier, il faut considérer que le travail des hommes, en entreprise, n’est pas la propriété des détenteurs des sociétés de capitaux plus anonymes que jamais, et que les finances d’entreprises toujours aussi importantes, doivent s’affranchir de « la mainmise de la vision anglo-saxonne et des grands cabinets d’audit anglo-saxons sur la normalisation comptable internationale ». Pour sortir du dilemme Ploutocratie et/ou Ochlocratie, provoquées par la Finance, ce numéro propose des analyses de terrain autour de deux grands dossiers : finances et psychologie et finances et mesures, introduits par deux articles qui élargissent la vision.



This second issue of 2009 is dedicated to Finance which is certainly a permanent issue for administrators who scrutinise every detail of an organisation’s functioning. Recalling that the law of capital companies was wrongly imposed in the economic world as THE business law, something which does not in itself exist as such in French law, Philippe Naszalyi, sees in this one of the origins of the deviances which struck democracies and sparked the crisis. The United States, with the Bush-Cheney system, as well as the United Kingdom, are in the hands of plutocrats, because of incestuous links between politicians and the owners of capital companies. Europe, by means of the European Commission (Barroso), is not well distanced from this slide, which is already hitting Italy. France, on the other hand, seems instead to be hit by another slide: Ochlocracy. To resolve this, one must consider that the work of men, in business, is not the property of the ever more anonymous capital company holders and that business finances are as important as ever and must become free from « the control of the Anglophone vision and the effects of large Anglophone audit firms on international accounting standardisation ». To emerge from the dilemma of Plutocracy and/or Ochlocracy, caused by Finance, this edition offers tactical analysis through two dossiers: finance & psychology and finance & measures, introduced by two articles which expand on these views.



El segundo número de 2009 está dedicado al Sistema financiero, el cual constituye realmente un reto permanente para los administradores que observan con agudeza el funcionamiento de las organizaciones. Tras haber recordado que el derecho de las sociedades de capitales se ha impuesto de forma abusiva en el mundo económico como EL derecho de las empresas que, como tal, no existe en el Derecho francés, Philippe Naszalyi ve ahí uno de los orígenes de las desviaciones que han afectado a las democracias y han engendrado la crisis. Los Estados Unidos, con el sistema Bush-Cheney, de igual forma que el Reino Unido, están en manos de los plutócratas, a causa de los lazos incestuosos entre políticos y propietarios de las sociedades de capitales. Europa, a través de la Comisión Europea (Barroso), no está muy alejada de esa desviación que afecta ya a Italia. Francia, en cambio, parece estar más bien afectada por esa otra desviación que es la oclocracia. Para paliar esta situación, hay que considerar que el trabajo de los hombres, en las empresas, no es propiedad de los titulares de las sociedades de capitales más anónimos que nunca, y que las finanzas de empresas siempre tan importantes deben liberarse « del dominio de la visión anglosajona y de los bufetes de auditoría anglosajones sobre la normalización contable internacional ». Para salir del dilema Plutocracia y/u Oclocracia, provocadas por el Sistema financiero, este número propone estudios de campo para analizar dos grandes dossiers: ‘finanzas y psicología’ y ‘finanzas y medidas’, introducidos por dos artículos que amplíen la visión.



© La revue des Sciences de Gestion, direction et gestion des entreprises, la revue "Direction et gestion" des entreprises 2009


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